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L'importance donnée à l'alphabétisation et à la culture

 

Gheorghe Lazăr est séléctionné comme professeur dans la première école en langue roumaine...

 

... ouverte par Banul Bălăceanu et Vornicul Iordache Golescu

 

Intelligent, cultivé, Banul Constantin Bălăceanu (1764-1831) a contribué à la mise en place de l'enseignement en langue roumaine.

 

Les portraits en image sont réalisés par Constantin Bălăceanu Stolnici.

 

À Stolnici, tous les paysans étaient alphabétisés, car les Bălăceanu avaient fondé l'école du village depuis la fin du XVIII siècle.

 

Devenu Efor des Ecoles en 1815, qui était l'équivelent du Ministre de l'Éducation, Banul Bălăceanu travailla dur pour convaincre les autres grands boyards et enseignants qui affirmaient que "le roumain ne peut pas servir pour exprimer les vérités scientifiques", comme le dit Constantin Bălăceanu Stolnici.

 

Le prince Ion Caragea fût attiré par l'idée. Tout ce qui restait à faire au ministre était de trouver de bons professeurs.

Sa chance fût qu’il découvrit Gheorghe Lazar, qui est soumis à un test de séléction. "Je pense que c'était le premier exament officiel dans notre pays à pourvoir un poste d'enseignant", écrit l'acadamicien Constantin Bălăceanu Stolnici.

Le test fut réussi et les premiers professeurs furent installés à la chaire: Gheorghe Lazăr, Eufrosin Potecă, Popa Pavel et, à partir de 1832, Petrache Poenaru, tous des noms très connus et réputés.

 

Ainsi fût créée à Bucarest, en 1818, la première école en langue roumaine, l’école Saint Sava, au plus haut niveau scientifique possible, à une époque où l’enseignement en grec était la règle.

 

Constantin Balaceanu a initié l'enseignement de la langue roumaine avec l'aide d'un autre grand boyard, érudit et homme d'État roumain, Iordache Golescu.

Ce dernier était lui-même marié à Maria (Marghiola) Bălăceanu Stolnici, avec qui il a eu six enfants.

Grand dignitaire, membre du Divan du pays, Iordache Golescu a également été membre de la Commission d'étude sur l'enseignement et l'efficacité des écoles (1818-1820).

Dans la vie publique, il s'est distingué par ses activités dans le domaine scolaire.

 

Ils ont dû se battre pour convaincre ceux qui affirmaient que le roumain était trop pauvre pour exprimer les vérités de la science.

 

Au début, les étudiants inscrits étaient des fils de petits artisans, commerçants et professeurs, car les boyards fréquentaient encore l'école grecque.

 

Mais la nouvelle institution est rapidement devenue le principal centre de diffusion de la culture roumaine. La première génération d'étudiants comprenait, entre autres, Petrache Poenaru, Daniel Tomescu, Simion Marcovici et d'autres.

 

Ainsi, la culture a été promue, à un moment où elle était considérée comme un privilège des couches sociales riches.

En 1822, Grigore Dimitrie Ghica forme la nouvelle école, composée de Constantin Bălăceanu et Iordache Golescu.

 

Les cours dispensés en roumain, alors que le grec semblait être préféré par les classes sociales supérieures, ont laissé une forte impression.

A une époque où l'écrit était rare et souvent dans des langues inconnues du peuple, les livres ont commencé à être traduits en roumain, ouvrant ainsi de nouveaux horizons à un grand nombre de Roumains.

 

À l'école de langue roumaine, il y avait aussi des enfants de commerçants et des enfants des gens de la périphérie de la ville, qui ont appris à aimer les  sciences mathématiques et la philosophie dans leur langue maternelle.

 

En 1836, la première bibliothèque roumaine  sera créée au sein du collège Saint Sava.

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