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L'hôpital psychiatrique de Bălăceanca, à côté de Bucarest

 

Le domaine de Bălăceanca avait appartenu à Nedelco de Balaci

 

Nedelcu Balaceanu Vornicul

L'hôpital a été construit par un grec, Eftimie Diamandescu

 

Le fait que les Bălăceanu soient des « fous », dans le sens atypiques, audacieux, non-conformistes, est un trait bien connu de la famille.

Mais de là à ce que l’hôpital psychiatrique le plus connu de Bucarest porte leur nom, c’est encore une autre histoire !

 

Des formulations telles que "Allez à Bălăceanca!" ou "bon pour Bălăceanca" sont devenues avec le temps des expressions consacrées pour parler de "l'hôpital des fous " à Bucarest.

 

Entre les légendes qui circulent dans le village de Bălăceanca et les véritables témoignages historiques, se situe la vérité sur le lien avec le nom Bălăceanu:

 

L’hôpital a été en réalité créé par Eftimie DIAMANDESCU, un Grec d’origine, ancien maire de Bucarest en 1870.

En 1820, il achete le domaine de Bălăceanca, mentionné pour la première fois en 1548, comme appartenant à Nedelco de Balaci.

En 1894, Eftimie Diamandescu construit sur ce terrain un refuge pour personnes âgées et infirmes baptisé "Asile Diamandescu".

 

L’acte fondateur de l’hôpital remonte à 1890.

 

Dans le testament d'Eftimie Diamandescu rédigé le 4 juillet 1893, il est mentionné:

 

"Mon domaine de Bălăceanca dans le comté d’Ilfov sera dédié à jamais à l’entretien de l’asile pour personnes âgées établi en 1890, sous la direction de mon épouse Sophia, le temps qu’elle vivra, disposant de tous les revenus annuels du domaine, qui vont servir à entretenir l’établissement – chaque jour les pensionnaires recevrons un pain quotidien, logement, nourriture, bois pour se chauffer et 5 lei par mois et par personne, le nombre de pensionnaires sera égal au revenu total du domaine, donnant priorité aux paysans du domaine de Balaceanca et le nom de l’asile sera "l’Asyle Diamandescu " et, si jamais le revenu annuel du domaine venait à augmenter, on multipliera aussi le nombre de pensionnaires ; l’entretien de l’asile, de l’école et de l’église fondée en 1844 sera géré par mon épouse, de son vivant, sans rendre de comptes à personne, ayant ma totale confiance en elle… et chaque année la somme de 1000 lei ou plus sera dépensée pour les réparations de l’établissement afin de le maintenir en bon état »

Entre 1930 et 1938, l’hôpital disposait également d’une section spéciale pour ‘sans domicile fixe’, où les pensionnaires étaient chargés de travailler la terre sur le terrain assigné à l’hôpital, qui deviendra plus tard sa ferme, et qui leur permettait ainsi d’obtenir ainsi un surplus de nourriture.

L'hôpital appartenait à Domnita Bălaşa et était construit sur un terrain où auparavant se trouvait un parc. Initialement, ici étaient amenés les prisonniers politiques pour éviter de les emprisonner. En même temps, étaient internés ici les toxicomanes.

L’hôpital ne dispose plus de la ferme de 112 hectares, où les détenus étaient envoyés à travailler la terre, la ferme ayant été rétrocédée aux héritiers de Domnita Bălaşa.

 

Après des longues années de procès au cours duquel ont été présentés les documents historiques attestant du véritable propriétaire du domaine, l’hôpital reprend enfin son nom original, Eftimie Diamandescu.

On a fêté 420 ans de la première attestation documentaire du village de Bălăceanca et 128 ans depuis la construction par Eftimie Diamandescu, de l'école, de l'église et de l'hôpital.

 

Source: www.voxcernica.ro

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