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Il est épris d'une folle passion pour sa ... belle-mère, Ralu Moruzzi

Son épouse, Elena Caragea, s'enfuit la nuit des noces avec un 'playboy', avec qui elle se mariera par la suite

Bucarest, mon amour

Ianco se rend à leur mariage et les maudit sur le seuil de l'église

La vie amoureuse de Ianco Bălăceanu a été plus mouvementée que sa carrière juridique.

Ianco Balaceanu était le fils de Banul Constantin Bălăceanu et de Sultana Parscoveanu.

 

Il épouse pour la première fois en 1826 la princesse Elena Caragea, fille de Nicolae Caragea et de la princesse Ralu Moruzzi, pour qui il est pris d’une grande passion. Pour la mère, je veux dire.

 

Il s’en suit un feuilleton: Elena menace son mari de se tirer une balle dans la tête parce qu’elle soupçonne des tromperies, les querelles ne cessent pas et même l’Archevêque intervient, sans réussir à les réconcilier.

 

Ils divorcent, mais on découvre que le fautif était en fait Scarlat Bărcănescu - un play-boy de l'époque - dont Elena était tombée amoureuse et qu’elle va d’ailleurs épouser après son divorce.

 

En colère, Ianco maudit Elena sur la porte de l'église, au moment même où elle disait «Oui» à Scarlat et depuis il paraît que sa vie a été une longue série de malheurs - toutes les personnes qu'elle aime, mari, enfants, meurent à leur tour et elle finit par être seule et appauvrie.

 

Ianco, quant à lui ne reste pas inconsolé, il épouse en deuxième noces une française,  Marie-Stéphanie baronne du Mont de Beaufort, avec qui il eut trois enfants, Constantin, Sultana et Ion.

 

Ce scandale sentimental, qui a occupé les chroniques de l'époque, est également décrit en détail dans le livre "Bucuresti, mon amour" de Corneliu Senchea.

Selon le témoignage du généalogiste Emanoil Hagi-Mosco, l'ancien mari d'Elena, le Logofat Iancu Bălăceanu, a tenté d'empêcher le mariage en jetant des malédictions sur le jeune couple, sur le seuil de l'église, ce qui explique pourquoi il a été expulsé de la cérémonie.

 

Après le mariage et la guérison des plaies du passé, Scarlat et Elena sont revenus vivre à Bucarest.

Elena a survécu à Scarlat (décédé en 1863) et à son premier mari trahi Ianco Bălăceanu (décédé en 1878) et, malgré les souffrances endurées, a vécu jusqu’à l'âge vénérable de 90 ans.

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