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Offre un domaine pour un cheval et un autre, pour un chien

Gaspille sa fortune au jeu

Crée la première entreprise agricole de type socialiste et finit ruiné

Constantin Bălăceanu Stolnici parle de quelques membres de la famille:

 

Prenons l'exemple de Nicolae Bălăceanu (1773 - 1831), il avait l’habitude de signer "Nae Bal", mais ses amis lui trouve très vite un surnom plus facile: "Naiba" (au Diable !)

Il a été dignitaire en Valachie à l'époque d'Ion Gheorghe Caragea et jouissait d’une belle fortune – il avait à un moment donné 92 domaines, mais qu’il a tous dispersés.

Il est pris par la folie des grandeurs et le vice du jeu et de ses succès auprès des beautés de l'époque.

Il fait des dépenses luxueuses et exagère avec sa générosité – par exemple, il offre un domaine en échange d’un cheval qui lui plaisait, et un autre, pour un chien.

Il néglige sa femme et dépense sa fortune et, au diable! – finit ruiné.

Il est enterré dans l'église Creţulescu à Bucarest.

 

 

Athanasius Bălăceanu, un autre fils d'Ion et Marica, ressemble comme une goutte d’eau à son frère.

Par son mariage avec Elena Greceanu, il enrichit son domaine à Scăieni (comté de Prahova), qui deviendra un pôle de la vie sociale, grâce à son fils, Emanoil (Manolache) Bălăceanu.

Atanasie dépense son argent au jeu. Il laisse donc un héritage criblé de dettes et d’hypothèques que Manolache ne pourra jamais rééquilibrer.

 

 

Emanoil (Manolache) Bălăceanu (1807 - 1842) créa, d'après les idées de Charles Fournier et de Teodor Diamandi, le premier « Falanster », c'est-à-dire une entreprise agricole de type socialiste, mais il fit rapidement faillite.

Il vit plein de mésaventures, est poursuivi en justice, arrêté puis relâché.

Il meurt ruiné à l'âge de 35 ans.

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