Les Bălăceanu proviennent de Balaci et, bien qu'il existe plusieurs localités portant ce nom en Roumanie, il ne fait aucun doute que les domaines familiaux se trouvent dans le Balaci de Teleorman.

 

Les terres sur lesquelles les Bălăceanu régnaient comprenaient presque tout le comté de Teleorman d'aujourd'hui.

 

En tant qu'entité administrative, le comté de Teleorman a été créé en 1336, mais il a été organisé en comté distinct à l'époque de Mircea l'Ancien. Il a été mentionné dans un document pour la première fois en mai 1441, dans un acte signé par le prince Vlad l'Empaleur.

 

Étant situé à la frontière du Danube avec l'Empire Ottoman, il semble que l'origine du nom Teleorman provienne directement de l'histoire tumultueuse de cette région.

​

Dans le passé, le territoire de la Roumanie était couvert en grande partie par des forêts.

C’est pourquoi il était très difficile de la conquérir: en l’absence de villes importantes, les Turcs entrant en Valachie trouvaient sur leur chemin des villages éparpillés et s'enfoncaient dans les  fôrets centenaires dont seuls les locaux connaissaient le secret des sentiers.

​

Perdus et exaspérés dans ces forêts, les Turcs leur ont donné alors le nom de «Dili orman» (qui se traduit par «forêt folle»).

 

Au fil du temps, le nom turc a évolué vers le roumain et est devenu "Teleorman".'

 

Il est toutefois possible que Teleorman désigne «la forêt des Koumans» ou «la forêt Koumane», étant donné que parmi les noms donnés à la population des Koumans on trouve aussi la dénomination «tele», même si moins utilisée.

 

On suppose que le nom est resté des Koumans à une époque où le territoire des futures Principautés de Moldavie et de Valachie avait, dans les documents et les chroniques médiévaux, le nom de "Koumania Noire".

 

​