Le plus connu des Bălăceanu
Médecin, professeur, Académician
Grand homme de lettres et de culture
Une enfance passée à la campagne, près de la nature
Un aristocrate contemporain
La mémoire vivante de la famille
Un enthusiasme, une energie et soif de connaissance hors du commun
Constantin Bălăceanu Stolnici (né le 6 juillet 1923 à Bucarest) est sans doute le plus connu des Bălăceni et celui qui a le plus contribué à la connaissance du nom B, rassemblant et publiant d'innombrables documents et récits sur l’histoire de la famille.
C’est la mémoire vivante de la famille et son livre "Saga Balacenilor" réunit la présentation la plus complète et la plus précise de l’histoire des Bălăceanu.
De profession médecin, il a suivi les cours de l’Université de médecine de Bucarest et a obtenu en 1948 le titre de Docteur en médecine et chirurgie.
C’est un scientifique, neurologue, professeur de neuropsychologie et d'anatomie du système nerveux, Membre d’Honneur de l'Académie roumaine.
Professeur associé à l'Université de Newcastle-upon-Tyne (Angleterre), à l'Université pontificale de Porto Alegre (Brésil), à l'Université internationale Menéndez Pelayo de Santander (en Espagne), à l'Académie de médecine catalane de Barcelone, à la faculté de médecine d'Espagne.
Il détient de nombreux titres et fonctions honorifiques:
• Efor (gardien) des édifices ‘Brâncoveneşti’ (Eglise ‘Domniţa Bălăşa’ à Bucarest)
• Membre de l'Assemblée nationale et du Conseil national de l'Église orthodoxe roumaine
• Président de la société « L’Athénée roumain »
• Directeur honoraire de l'Institut d'Anthropologie de l'Académie roumaine
• Président d'honneur de l'Université Ecologique de Bucarest
• Président de l’Ordre de Malte en Roumanie
• Président du Centre International de Lutte contre la Drogue et des Droits de l’Homme, composé de 14 organisations européennes.
Outre les publications dans le domaine médical, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur des sujets historiques ou qui explorent, du point de vue du scientifique, le besoin surnaturel et magique dans nos vies, les phénomènes qui se produisent sur le plan mental et neurologique de l'être humain:
• Les trois flèches - Étude d'histoire nationale, 1995
• Les Barons du Mont. 900 ans d'histoire politique et militaire de l'Europe, 1995
• Introduction à l'étude de la Kabbale judaïque et chrétienne, 1996
• Connaissance et science, 1998
• Saga Bălăcenilor, 2001
• La Kabbale, entre gnose et magie, 2004
• Anthropogenèse et genèse de la culture (en collaboration avec Ligia Apavaloae), 2006
• Incursion dans l’anthropogenèse (en collaboration avec Cristiana Glavce, Florina Raicu, Ligia Apăvăloae), 2006
• Pensée magique, genèse et évolution (en collaboration avec Magdalena Berescu), 2009
Il a hérité l’esprit curieux et la soif de connaître de son grand-père, à propos-de-qui il dit:
"Il avait un esprit technique, inventif, il a fait de nombreuses découvertes, il a dessiné des projets de sous-marins, de téléviseurs et le premier modèle de planeur en Roumanie, dont j’ai gardé la photo.
C'était un esprit curieux, « investigateur ». Moi j'ai hérité de ce grand-père-là.
Les ancêtres maternels n’étaient pas moins brillants. Le grand-père du côté maternel était médecin, les oncles maternels pareil, et tous curieux de découvrir, d'explorer, d'expliquer des phénomènes inconnus de la vie, de l'homme, qui est un univers en soi, encore impénétrable ».
"Nous avons vécu à Bucarest, jusqu'en 1931, lorsque nous avons déménagé, toute notre famille, à Stolnici, parce que mon père avait peur des conséquences de la crise américaine. C'était très bien comme ça, car on a mené une vie proche de la nature et nous avons eu accès à un type de connaissances différent de celui que le système éducatif dispensait à l’époque.
Même si je vivais à la campagne, j'étais connecté à la vie culturelle et, parallèlement, j'étais au courant des actualités politiques, économiques et sociales. Nous apprécions tout cela, mais aussi la vie en plein air, les jeux d’enfance, les sports, comme le cheval, que j’ai pratiqué depuis mon enfance et jusqu’à un âge avancé.
Il y avait des vacances mais seulement au moment des vacances scolaires, pas un jour de plus. En vacances, nous allions à Sinaia (dans les montagnes roumaines) et à Eforie (à la Mer Noire), parfois on partait aussi en voyage à l’étranger, avec toute la famille."
Constantin Bălăceanu Stolnici est considéré comme le dernier grand aristocrate de Roumanie, le onzième Constantin de la famille Balaceanu, la dernière branche du vieil arbre de cette famille. Le dernier de la lignée.
Il n’est peut-être pas le dernier des B, mais il est le seul à continuer à cultiver cet esprit et ce style de vie, qui «trahit» encore ses origines nobles par ses gestes et son attitude.
Sa bague, gravée du blason familial, qu'il porte depuis l'âge de 10 ans, la montre à chaîne dorée héritée de son grand-père, une élégance et une noblesse devenues si rares de nos jours.
Interrogé dans une interview s'il trouvait sa place parmi ses contemporains, Constantin Balaceanu Solnici nous dit:
"Oui, je me considère comme une personne de mon lieu et de mon époque. Je respecte l’étiquette, je m'habille et je me comporte "à l’ancienne", diraient certains, pour les événements spéciaux, j'aime la maison où je suis née et où je vis, et j'aime Bucarest et je le porte dans l'âme, tel que je l'ai connu dans mon enfance, mais je l'aime aussi tel qu’il est maintenant, avec l’effervescence du monde contemporain.
Je suis un bucarestois moderne, j’utilise l’internet pour me documenter, j’échanges des mails avec les scientifiques de la communauté internationale, je découvre très rapidement les nouveautés à travers des magazines on line, j’édite mes livres avec des programmes informatiques, reste au courant des nouvelles techniques de communication, i-phone et tablette. Pour moi, Internet est une aide précieuse car, à mon âge, il aurait été difficile d'aller de bibliothèque en bibliothèque.
Parmi ses multiples mérites, il y a celui de garder vivante et de faire connaître la mémoire et les histoires de la famille.
"Une des préoccupations de mon père et de mon grand-père a été de nous faire connaître, à ma sœur et moi, le passé de notre famille, en nous racontant leurs souvenirs ou ce que leurs parents leur avaient raconté, mais surtout ils nous ont montré des documents et des livres d'archives de la famille, des portraits de nos ancêtres et ils nous faisaient lire des livres dans lesquels des membres de la famille étaient mentionnés. Mon grand-père avait une mâle avec des centaines de documents de famille qu'il nous montrait, et maintenant c’est moi qui la garde ".
À l'âge de 95 ans, bel et vénérable, Constantin Bălăceanu-Stolnici continue à être très actif, à mener des recherches, à écrire des livres et à faire partie de la vie de la société civile roumaine.
Cette soif de connaissance universelle est une de ses caractéristiques constantes, de même que la discipline avec laquelle il a été élevé depuis son plus jeune âge.
"Je garde cette discipline même maintenant, car j'organise ma journée de travail de la même façon. Je me couche tôt et me lève tôt, je travaille du matin au soir, j'étudie, j’ai été habitué à faire ça et j'aime ça! "
"J’adore et je suis content de pouvoir travailler!
J'aime tout ce que je fais et je pense que c'est ce qui me tient vivant tous les jours!"