Toponyme provenant de la localité de Balaci
Balacko de Balaci
Constantin ot Balaci
Bullaciani
Boyaren Balatschan
Ballazianu
Ballaciano
Balaceano
Les Bălăceanu sont originaires du village de Balaci, dans le comté de Teleorman, où se trouve le fief traditionnel de la famille.
Le nom semble provenir de "Băl" = blonde, beige et suffixe -aci. Il est à noter que les habitants des villages voisins prononcent "Bălaci" au lieu de "Balaci".
Les premières mentions apparaissent dans trois ballades serbes et une bulgare qui parlent d'un Kneaz de Balaci vers 1282, l'appelant Balacko de Balaci.
Selon la tradition de la famille Bălăceanu, un Constantin ou Balaci, qui était à la tête de l'armée de Mircea Voivode, est mort dans la bataille de Rovine. Il était le neveu ou petit-fils du Kneaz de Balaci appelé Tête Noire, considéré par Bogdan Petriceicu Haşdeu comme le fondateur de la famille.
Au cours des siècles, les Bălăceanu ont été mentionnés par de nombreux voyageurs étrangers arrivés dans les pays roumains.
En raison de leur rôle politique, ils sont également été cités à de nombreuses reprises dans la correspondance diplomatique des principales ambasssades étrangeres présentes dans notre pays (Autriche, France, ...) ou ont attiré l'attention de personnalités internationales.
L'orthographe est dans ce cas adapté à la langue de l'auteur. Différentes variantes du nom de famille apparaissent: Ballaciani, Bullaciani, Balatschan, Ballatzano, Ballazianu, ....
Ainsi, Giacomo Luccari, dans sa chronique de Ruguza, publiée à Venise en 1605, mentionne les Bullaciani et parle de la nécropole de cette famille à Balaci de Teleorman.
Vers 1770, Charles Enghel donne des informations sur Die Walchische Boyaren - Familie Balatschan et note que de plus amples informations sont disponibles dans la Chronique des Bălăceanu (qui était en réalité une chronique du pays roumain).
Un acte publié par le maire de Vienne, Autriche en 1773, cite les comtesses Ballazianu, leur délivrant un certificat épidémiologique leur permettant de se rendre à Kronstad (Brasov) sans être arrêtées aux douanes et quarantaines.
En septembre 1813, le consul d'Autriche Franz Fleischhakl von Hakenau informa dans une lettre adressée au chancelier Metternich la reddition de plusieurs boyards roumains exilés par Caragea Voivode, dont "der Boyaren Ballatzano", parlant de Constantin Bălăceanu.
En 1823, le consul de France Hugot, dans une épistole adressée à Chateaubriand, alors ministre des Affaires étrangères de la France, mentionne Constantin Bălăceanu, le "célèbre Ballaciano", le plus entreprenant et faiseur de cabales et d'intrigues à Bucarest.
Un an plus tard, il affirmait également dans un autre rapport que, pour Ballaciano, "la cabale est l'élément le plus nécessaire à son existence".
Pendant le protectorat russe, lorsque le texte du Règlement Organique, qui annulait pratiquement l'autonomie de la Valachie roumaine, fût soumis au Divan du pays, plusieurs grands boyards refusèrent d'assister à l'assemblée. Karl Marx parle dans son ouvrage à propos des Roumains l'opposition politique de quatre grands boyards, dont Constantin Balaceanu.
Sur la tombe du diplomate et ministre des Affaires étrangères Ion Bălăceanu à Nice, dans le sud de la France, on peut lire l'inscription: Jean de Balaceano (1828-1914), Ministre plénipotentiaire.
Un oratorographe différrent a été choisi pour la dénomination de la rue située au centre de Nice, la ville qui a rendu hommage aux Bălăceanu: rue Balatchano.