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Selon une légende, deux vaillants guerriers, Bălăceanu et Burdeanu, se sont battus contre un lion féroce qui avait effrayé les villageois, "détruisant leurs bovins et leurs moutons".

 

Après que la "terrible bête" ait été vaincue, les habitants ont décidé qu'en l'honneur de cette victoire, la plaine et le ruisseau avoisinants allaient porter le nom de Burdea, et la colline avoisinante s’appellerait la colline du Lion, dénominations qui en effet existent encore aujourd’hui.

 

Selon la légende, à Balaceanu, ils ont donné la peau de la bête et le droit d'utiliser l'emblème du lion, ce que la famille a gardé dans son balson au cours des siècles qui ont suivis.

 

La légende parle aussi des villages de Burdea et Balaci, où les deux hommes avaient leurs troupeaux de moutons.

 

Selon l'opinion de Constantin Bălăceanu Stolnici, cette légende garde le souvenir de deux chefs guerriers de l'époque et décrit probablement de manière mythique l'union de leurs deux armées, consacrée par le sacrifice d’un lion ou d’une autre bête sauvage.

Elle cherche également à donner une explication des noms toponymiques de la région.

 

Elle est en même temps une légende héraldique qui vient justifier les armoiries des Bălăceanu.

En ce sens, elle est précieuse pour l’histoire des Bălăceanu, mais indique également l’existence d’une héraldique roumaine qui peut s’expliquer par les liens existant à l’époque entre la population se trouvant sur le flanc gauche du Danube et les chevaliers féodaux d’Europe occidentale, où les blasons étaient particulièrement importants.

 

La légende a été recueillie par le professeur I. Nania de Pitesti auprès d'un vieil homme de Mirosi (ancien domaine bien connu des Bălăceanu à Teleorman).

Source: La Monographie de Balaci, Teleorman par Marian VOCHIN, Bucarest 2012

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