Constantin Bălăceanu (1764-1831), le cinquième de la famille à porter ce prénom, a été décrit comme "l'une des figures les plus brillantes" de la famille et de son époque.

 

Les portraits en image sont réalisés par Constantin Bălăceanu Stolnici.

 

Il lisait et parlait parfaitement le français et le néo-grec, connaissant bien les deux cultures.

 

Il a eu une activité politique très active pendant 47 ans, étant appelé à des fonctions politiques dès l’âge de 20 ans. Il a été plusieurs fois ministres et enfin, en 1826, a connu l'aboutissement de sa carrière politique sous Grigore IV Ghika, qui le nomme grand Ban du comté de Craiova.

 

Il a élevé plusieurs lieux de culte fondant cinq églises, dont celle de Stolnici, et a achevé celle qui avait été fondée à Balaci par son ancêtre le Grand Aga Constantin Bălăceanu.

 

Gheorghe Lazar le considérait comme un véritable érudit, appartenant à une génération de gens instruits et cultivés, notamment Iordache et Dinicu Golescu, Ion Cantacuzino.

 

À l'âge de 20 ans, il se remarie (sa première femme était décédée) avec une fille riche et de bonne famille, Sultana Parscoveanu.

Ils ont eu ensemble quatre garçons et deux filles, de l’éducation desquels il s’en est beaucoup occupé. La tradition des Bălăceanu du XVIII siècle exigeait que leurs enfants fassent des études.

 

Constantin était maître de la majeure partie du domaine de Balaci, avec tous les villages environnants, qu'il augmenta en acquérant d'autres domaines. Il était propriétaire de Stolnici et de Coslegi, il a également agrandi ses propriétés en achetant des terres à Mosmen. "Outre ces grandes propriétés agricoles, il avait aussi des maisons, des magasins, des ateliers, des boulangeries, etc. à Bucarest", écrit Constantin Bălăceanu Stolnici dans "Saga Bălăcenilor ".

 

Très bon gestionnaire, il a réussi à devenir l'un des plus riches propriétaires terriens du pays et le plus riche des Bălăceanu, de tous les temps.

​

​